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ed un commento da Le Monde
Cecile Duflot capolista di Europe Ecologie in Ile de France
Ile-de-France : bataille en rose, vert et rouge
LE MONDE 15.03.10 14h18 • Mis à jour le 15.03.10
LE MONDE 15.03.10 14h18 • Mis à jour le 15.03.10
Le lieu de la négociation a soigneusement été tenu secret. Ceux-là même qui devaient y participer n'en ont été informés que tard dans la soirée par SMS. Et priés de ne rien dire à la presse.En Ile-de-France, les délégations PS et Verts-Europe Ecologie ont entamé, dans un hôtel parisien, dimanche 14 mars, un marathon censé se terminer mardi à midi par la présentation de listes fusionnées et d'un projet commun pour l'Ile-de-France, en vue du second tour. Une sérieuse dose de bonne volonté affichée de part et d'autre n'était pas superflue pour venir à bout d'une situation compliquée.
Avec 16,58 % des voix, Europe Ecologie réalise un score supérieur à sa moyenne nationale et le PS l'un de ses moins bons (25,26 %). "C'est en Ile-de-France que le rapport de force nous est le plus favorable", assure Jean-Vincent Placé, numéro deux des Verts et directeur de campagne de Cécile Duflot, candidate d'Europe Ecologie. Les écologistes veulent être traités par le PS comme des "partenaires", mais "nous ne demanderons pas un siège de plus que ce que nous pouvons obtenir sur la base de la proportionnelle des résultats", prévenait M. Placé, soucieux de donner l'image d'un allié responsable plus enclin au compromis qu'à la menace de se maintenir au second tour en cas d'achoppement des pourparlers. "Le temps de l'unité est revenu. Dès ce soir, nous construisons l'alliance", a déclaré Jean-Paul Huchon, tête de liste PS, en saluant l'ancrage à gauche de la région grâce à une majorité rose, verte et rouge. Le Front de gauche, qui a obtenu 6,55 % des voix, devait entamer des négociations bilatérales avec le PS, lundi. M. Huchon s'est dit d'accord avec les écologistes pour appliquer la règle de la proportionnelle des résultats au cours des négociations. Sur cette base et selon les estimations des Verts, l'ensemble des candidats élus sur les listes Huchon obtiendraient un peu plus de 70 sièges contre actuellement 60 PS et apparentés. Mais dans le cadre de leur accord avec le PS, le Parti radical de gauche et les amis de Robert Hue, ex-PCF et candidat dans le Val-d'Oise, ont reçu l'assurance qu'ils pourraient constituer un groupe. Du coup, "il est probable que le groupe PS pur jus ne sera pas sensiblement plus important que dans l'actuelle mandature", concédait dimanche M. Huchon.
Les Verts et Europe Ecologie peuvent, en revanche, espérer quasiment doubler le nombre de leurs sièges et passer ainsi de 28 élus à une petite cinquantaine. "Nous pourrions avoir un groupe au moins égal à celui du PS, voire devenir le premier groupe de la majorité de gauche", espère M. Placé. "Les Franciliens ont indiqué leur volonté d'avoir un président socialiste à la région, mais aussi leur souhait de voir mises en oeuvre des politiques publiques écologiques", poursuit l'actuel président du groupe Vert à la région. Les négociations pour parvenir à un projet commun sont sans doute les plus ardues. Les écologistes veulent peser sur les compétences stratégiques de la région notamment sur le volet des transports. Cécile Duflot a proposé que la région adopte un passe Navigo unique pour tous les usagers du réseau de métro, bus, RER, tramway d'Ile-de-France au prix de 65 euros. Serait ainsi supprimée la tarification en six zones qui s'échelonne entre 56,60 euros pour les Parisiens et 123,60 euros pour les habitants de la grande couronne. Cette mesure coûterait, selon les Verts, 152 millions d'euros. Mais elle a été estimée à 600 millions d'euros par M. Huchon qui l'a écartée la jugeant trop onéreuse. Le président socialiste sortant a, de son côté, pris l'engagement d'investir massivement à la tête du Syndicat des transports d'Ile-de-France pour améliorer le réseau des transports. "Je ne suis pas décidé à adopter le passe Navigo unique mais bien prêt à engager une réflexion sur la réforme de la tarification", confiait-il, dimanche. Europe Ecologie espère faire évoluer le PS avec l'aide du Front de gauche qui a proposé une carte Navigo unique à 56,60 euros avec gratuité pour les chômeurs et travailleurs pauvres. Pour infléchir les orientations de la région, les écologistes souhaitent obtenir davantage de postes de vice-présidents "à gros budget" dans le futur exécutif. M. Placé pourrait ainsi proposer sa candidature au poste de premier vice-président, responsabilité aujourd'hui exercée par Marie-Pierre de La Gontrie, élue (PS). Sur les quinze postes de vice-présidents à la région, les écologistes espéraient dimanche pouvoir en obtenir six contre trois aujourd'hui. Les six escomptés seraient répartis entre trois Verts et trois Europe Ecologie.
Emmanuelle Cosse, ancienne présidente de l'association Act Up et numéro deux sur la liste à Paris, pourrait être appelée à des responsabilités ainsi qu'Hélène Gassin, candidate dans les Hauts-de-Seine et ex-membre de Greenpeace. Après avoir laissé entendre qu'il était candidat au poste de vice-président chargé du logement, Augustin Legrand, président de l'association Les enfants de Don Quichotte semble y avoir renoncé. "C'est moi qui choisis les vice-présidents et je souhaite des personnes capables de gérer seules les dossiers", a prévenu M. Huchon, dimanche. Cécile Duflot a, de son côté, annoncé à ses troupes, samedi, qu'elle souhaitait devenir présidente du groupe des Verts-Europe Ecologie à la région. Ce qui lui permettra de jouer un rôle d'animation politique au niveau régional en parallèle de ses fonctions de secrétaire nationale des Verts.
( Béatrice Jérôme su Le monde)
(in settimana un commento generale sul primo turno delle elezioni regionali francesi)
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